De nombreuses données ont été compilées suite aux essais variés du système de drague N-Virodredge™. Ce document rassemble toutes les informations récoltées ainsi que les explications des résultats annoncés.

Les données acquises jusqu’à présent sont:

Description des essais:

Essai de traits de dragues à terre:

Deux dragues complètes – une traditionnelle et une N-Virodredge™ – ont été traînées derrière un tracteur dans un champ de pierres, gravier, boue et finalement d’herbe.

Chaque drague était traînée par le tracteur au moyen d’une corde et d’une balance.

Des relevés furent pris pour mesurer la traction en kilogrammes nécessaire à tirer chaque drague à la vitesse de 4 miles à l’heure (6.4 km/h). Ces relevés ont ensuite servi à calculer la consommation de carburant.

Le dommage causé au sol par chaque drague peut être évalué et donner une idée précise des dégâts qui seront probablement causés aux fonds marins.

Consommation de carburant chiffrée

L’effort de traction nécessaire pour traîner une drague traditionnelle sur un champ pierreux, caillouteux et boueux à 4 miles à l’heure est de 220kg. L’effort de traction nécessaire pour traîner une drague N-Virodredge™ sur un champ pierreux, caillouteux et boueux à 4 miles à l’heure est lui de 115kg.

Cela représente une réduction de 95 kg de l’effort, soit 43%.

La flottille britannique de bateaux à coquilles St Jacques compte à peu près 200 navires et on estime que la taille moyenne des bateaux est de 16 mètres, avec une moyenne de 8 dragues traditionnelles de chaque bord. Ce type de navire aurait besoin d’approximativement 400 ch et d’une force de traction maximum d’à peu près 5 tonnes. En outre, il traînerait ses dragues à une vitesse moteur de 1400 rpm en situation de pêche et utiliserait 4000 litres de carburant par semaine.

Donc 16 dragues demandant 220kg de traction chacune égalent un effort total de 3,52 tonnes, en y ajoutant l’équipement additionnel de bâtons, brides et cables, il serait raisonnable d’assumer qu’une traction totale de 4 tonnes serait nécessaire , ce qui équivaudrait approximativement à un bateau de 400ch avec une force de traction de 5 tonnes à 1800 rpm traînant 2 jeux de 8 dragues par bord soit environ  4 tonnes de traîne à 1400rpm. Par conséquent, nous devons définir la vitesse de rotations du moteur pour réduire la force de traction de 43% de 3,52 tonnes ( soit 1,5 tonne) = 2 tonnes + équipement additionnel = total de la force de traction requise de 2,5 tonnes soit 37,5 % de moins que la drague traditionnelle.

Le moteur utilisé dans la plupart des bateaux à coquille St Jacques de 16 mètres est le moteur marin Caterpillar 3306. Ce modèle de moteur produit une puissance d’hélice demandée de 400ch à 1800 rpm et 188ch à 1400rpm. Par conséquent une réduction de la force de traction de 1,5 tonne ou 37,5% se traduirait par une puissance d’hélice de 118 ch ce qui équivaudrait à un régime moteur de traîne de 1200rpm. Ce moteur consomme 9,7 litres de carburant à l’heure à 1400rpm et 6,3 litres/heure à 1000rpm. Cela représente une économie de 35%.

Si on considère que ce bateau moyen traîne son équipement pendant 60% du temps qu’il passe  en mer et utilise 4000 litres de carburant chaque semaine de pêche, il économisera 840 litres de carburant par semaine travaillée.

Soit des économies de:

Dommages des fonds marins

Les 2 types de dragues, traditionnelle et N-Virodredge™, ont été tirées de long d’un champ, lestées de 80 kilos pour représenter le poids de la prise. Le champ était pierreux, caillouteux , boueux puis herbeux. Ce type de sol fut jugé être le meilleur pour représenter le type de fond marin le plus susceptible d’être endommagé par la pêche à coquilles St Jacques.

La première drague à être traînée fut la drague traditionnelle

Ce fut ensuite le tour le la drague N-Virodredge™

Inspection plus rapprochée des dégâts occasionnés par la drague traditionnelle	N-Virodredge™;

Finalement , les deux marques côte à côte avec la N-Virodredge™ à gauche.

La différence de dégât du sol était très significative avec la drague traditionnelle creusant grossièrement le sol à une profondeur de 4 cm et laissant une trace évidente de ratelage , la N-Virodredge™ marquant le sol de 9 lignes fines d’une profondeur de 2 cm, sans effet de ratelage.

Essais en mer

Une drague N-Virodredge™ fut installée à bord d’un bateau de pêche à coquilles St Jacques. Elle fut installée au centre du bâton avec les autres 9 dragues traditionnelles. Cet essai fut programmé afin d’étudier les volumes de pêche, les dommages causés au produit, la propreté de la prise et la performance globale des dragues.

Les prises de la drague N-Virodredge™ et des 2 dragues traditionnelles adjacentes furent comptabilisées sur 1 jour de pêche et 17 remontées des dragues. Voici les résultats de cette expérience:

Comme on peut le constater les résultats de pêche de la N-Virodredge™ furent bien supérieurs à ceux des dragues traditionnelles – 1038 coquilles pour la N-Virodredge™, 738 coquilles en moyenne pour la traditionnelle – soit 300 coquilles de plus par drague N-Virodredge™, soit une augmentation des prises de 40% avec la drague N-Virodredge™.

Comme on peut le voir sur les photos ci-dessus, le produit remonté dans la drague N-Virodredge™ (milieu photo) est bien moins sale et compte beaucoup moins de cailloux que le produit remonté dans les dragues traditionnelles (côtés photo). Il est aussi important de préciser qu’aucune coquille ne fut abimée par la N-Virodredge™